Si 65% des recruteurs déclarent ne pas disposer d’outils pour évaluer de manière objective les soft skills, ils sont près d’1 sur 2 à penser que les soft skills sont importantes quel que soit le recrutement. Face à ce constat paradoxal, Article 1 et la Fondation Mozaïk, associations qui luttent contre l’inégalité des chances en France, ont identifié 8 bonnes pratiques et conseils pour aider les recruteurs à mieux prendre en compte les soft skills dans leurs processus de recrutement et ouvrir les à de nouveaux profils.
Les 8 clés d’utilisation des soft skills dans le cadre d’un recrutement se décomposent en trois étapes.
Premièrement, avant de lancer un recrutement en travaillant sur les soft skills déjà présentes dans l’équipe, en réfléchissant au descriptif du poste, en préparant un guide d’entretien garant de l’égalité de traitement des candidatures ainsi qu’en mettant en avant les soft skills nécessaires au poste.
Dans un second temps, pendant l’entretien, le recruteur peut contribuer à faire émerger les softs skills du candidat d’autant plus qu’il est peut-être difficile pour les jeunes candidats d’évoquer des expériences parfois éloignées du poste notamment parce qu’ils tendent au contraire à démontrer la cohérence de leurs parcours.
Enfin, en post-entretien. Dans le cadre de prise de références, il est essentiel de prendre le temps d’interroger un ancien manager ou bien un ancien collègue sur les soft skills attendues pour la bonne tenue du poste et d’aider à faire un choix cohérent.