Permettre aux entreprises de prendre en compte les soft skills permet d’ouvrir le regard sur des candidats plus atypiques mais aussi de sécuriser les recrutements puisque selon une étude Linkedin de 2019, 89% des ruptures de période d’essai sont liées à un défaut de soft skills selon les managers. Un des objectifs de Jobready : aider les entreprises à objectiver les compétences attendues sur des postes et aider à la prise de décisions sur des candidats.
Pour cela, nous mobilisons des entreprises partenaires et avons créé un Manifeste sur les soft skills. Près d’une quarantaine d’entreprises et associations ont déjà signé le Manifeste, dont Biocoop.
Chaque structure signataire s’engage à :
- Permettre à tous les jeunes de comprendre, identifier et développer leurs soft skills ;
- Préciser les soft skills attendues dans les métiers et objectiver leur l’évaluation dans les processus de recrutement, en s’appuyant sur des référentiels partagés
- Reconnaître, encourager et valoriser l’engagement et les expériences extra-scolaires ou extra-professionnelles
- Sensibiliser les équipes de recrutement, les managers et donner de la valeur aux badges Jobready, micro-certifications reposant sur un processus objectif d’évaluation des compétences.
Du côté des candidats, Ninon Desmedt, chargée de développement RH chez Biocoop, nous explique comment répondre aux attentes des recruteurs grâce aux soft skills.
Les soft skills représentent les qualités humaines et les compétences comportementales d’une personne telles que l’empathie, l’écoute ou encore la créativité etc. Aujourd’hui, nous pouvons tous les mettre en avant dans le cadre d’une recherche de stage ou d’un premier emploi.
Identifier ses soft skills : Pour les définir, il faut d’abord prendre du recul sur soi afin de souligner celles qui nous caractérisent ainsi que celles que nous devons développer. Pour cela, on peut également faire appel à notre entourage ou utiliser la plateforme jobready.fr.
Donner du sens à son parcours : Les expériences professionnelles sont souvent les dernières évoquées et c’est bien dommage. Ainsi, il ne faut pas hésiter à en parler lors des pré-entretiens téléphoniques et des échanges avec les RH et les managers. Si par exemple on fait du sport, on peut mettre en avant notre esprit d’équipe et notre envie de nous dépasser. Le but est de donner des cas précis. Il ne faut pas négliger les engagements associatifs !
Peaufiner son CV et ses réseaux sociaux professionnels : Le but est de mettre en avant les softs skills que nous avons réussi à définir, ceci soit en utilisant sur LinkedIn l’onglet « compétences » ou les hashtags sur Twitter. On peut également les mettre en avant sur notre CV sans avoir une très grande liste (on recommande entre 3 et 4).
Merci à Ninon Desmedt, chargée de développement RH chez Biocoop, pour le partage de ces outils.
La vidéo à est à retrouver ici