Adil

Lyon

"J'ai une soif d'apprendre, je veux éduquer mon âme et mon corps."

Je viens de Lyon, de la cité des Trois Tours à Gerland, à côté de l’ancien stade de l’Olympique lyonnais. J’ai 3 petits frères. Notre maman a eu pas mal de problèmes de santé. La vie de quartier et la décence commune qui s’y déploient m’ont beaucoup inspiré, ainsi que les valeurs de solidarité et de travail qui s’incarnées dans des figures courageuses, mes grands-parents, mes parents, mes voisins. Le football a joué un rôle particulier dans l’expression de ces valeurs, et j’ai fait mienne la phrase d’Albert Camus que « vraiment, le peu de morale que je sais, je l’ai appris sur les terrains de football qui resteront mes vraies universités ».

J’ai toujours été bon élève. En primaire, je pouvais pleurer pour un 17. Curieux de mes origines, après 2 ans en collège ZEP, j’ai choisi d’intégrer la section orientale (arabe littéraire) de la Cité scolaire internationale de Lyon, de la classe de 4e à celle de terminale. Après le bac, compte tenu de mes bonnes notes, je ne pouvais que me contenter du meilleur. Il fallait donc aller en prépa, à Paris. J’ai intégré la classe prépa droit-économie ENS au lycée Turgot et j’ai été accepté à l’internat d’excellence Jean-Zay.

Après des études de droit, j’ai rejoint SciencesPo où j’ai développé une vocation pour le secteur public. Je suis fier d’avoir majoré toutes mes années depuis mon bac. Je suis désormais doctorant en droit public à l’université Paris II Assas et la perspective d’enseigner m’enthousiasme grandement. Je bénéficie du programme MA1SON d’Article 1. Quand on est membre de l’association, on s’engage le plus possible pour les autres. Je suis par exemple membre French Tess qui œuvre pour l’inclusion numérique. On organise notamment des conférences dans le RER B pour discuter de la culture de l’échec.

Je passe le plus de temps possible à la bibliothèque. J’ai soif d’apprendre. Je puise mon inspiration dans les Pensées de Marc Aurèle, véritable boussole. J’ai beaucoup évolué depuis le bac. Avant j’assimilais la réussite à l’argent : offrir une maison à mes parents. Désormais, j’espère devenir homme de bien.