Jérémy

Toulouse

"Chacun a un talent. Tout le travail de l’éducation est de le faire émerger."

Malgré des facilités, je me suis toujours beaucoup ennuyé sur les bancs de l’école. Contre l’avis de mes professeurs, j’ai opté pour un bac STI2D au lycée Louis-Le-Grand à Paris. Personne n’y croyait vraiment, à l’époque, moi si. J’avais besoin de me challenger.

Là-bas, j’ai retrouvé la motivation et le goût de l’effort. J’étais comme galvanisé, je me suis senti libéré. Je suis entré en classe préparatoire haut la main, mais j’ai échoué aux concours. C’est ma lettre de motivation qui m’a ouvert les portes de l’INSA. Depuis, j’oscille entre une carrière dans l’informatique ou l’aérospatial. Ma mère est dans la police, mon père un ancien militaire. Je suis le neveu d’un gendarme et d’un marin. Mon grand- père m’a inculqué le sens de l’ordre public. Autant dire que j’ai envisagé une carrière de pilote dans l’armée. Mais l’engagement sur le long terme me faisait peur. Aujourd’hui, je suis élève ingénieur. Demain, j’ai envie de changer les choses, de porter une mission. Quoi que je choisisse, ma famille me soutient. Mon engagement auprès d’Article 1 est motivé par une conférence que j’avais vue de Ken Robinson : l’école tue-t-elle la créativité ? Ça m’a parlé, j’ai été touché. C’est pour cela que j’ai décidé de m’investir dans la problématique de l’éducation. On doit pouvoir donner à chacun toutes ses chances.