Khalid

Toulouse

"Je crois beaucoup à l’importance des rencontres. Ma chance a été d’être mis en relation avec ma mentore. Sans elle, je n’en serais pas là."

À Casablanca où je suis né, j’ai fréquenté le lycée français. À la maison, on parlait la langue de Corneille. Mes parents marocains ont étudié en France et en sont toujours restés des ambassadeurs. J’ai donc forgé mon identité en bénéficiant d’une double culture.

Enfant, je rêvais de devenir pilote. J’étais un élève moyen et ai fait le choix d’une terminale sciences et technologies de la gestion. Je m’y suis épanoui, ça a été un déclic. Mes notes se sont envolées, m’encourageant à faire une classe préparatoire. Direction Nice ! In fine, je n’ai pas piloté d’avion. Mais la Toulouse Business School m’a ouvert les portes du secteur aéronautique. Grâce à Article 1, j’ai été accompagné par 4 mentors. Ma rencontre avec l’une d’elle, Cécile, a été déterminante. Elle m’a fait visiter le site d’Airbus, j’en avais des étoiles plein les yeux. Pour financer la fin de mes études et mettre un premier pied dans le monde du travail, j’ai opté pour l’alternance. Ma mentore m’a mis le pied à l’étrier. Sans elle, je n’en serais pas là. Notre vie est définie par des rencontres.

Depuis plus de 2 ans, je suis executive assistant du PDG de Sogeclair (et président de la CCI de Toulouse). Mes missions dans ce groupe d’ingénierie à forte valeur ajoutée pour l’aérospatial et le transport me permettent de m’enrichir en permanence sur le plan professionnel. La relation de confiance que j’ai nouée avec les dirigeants récompense mon travail. Plus que des patrons, ce sont des parrains. Depuis près de 10 ans, c’est en France que je bâtis mon avenir. Il allait de soi que je devienne français. En 2017, j’ai obtenu la double nationalité. Cela complète et matérialise tous les aspects de mon identité. L’évolution de mon parcours aux débuts difficiles fait la fierté de mes proches. Je suis loin d’eux, et parfois j’ai été tenté de flancher. Mais impossible, la vie est trop prometteuse.