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Plaidoyer pour l'égalité des chances
"En prépa, on ne vit pas, on ne pense qu'aux études. C'est épuisant, mais je ne regrette pas"
J’ai longtemps été perdue, je ne savais pas quelle orientation choisir. Mes parents ne pouvaient m’aider dans mes choix. Mon père est agent municipal, ma maman a fait plein de métiers différents. Vendeuse, ambulancière, agent immobilier… J’ai toujours été passionnée par la mode, mais au moment du bac, face à mes hésitations et mes bons résultats, mes professeurs m’ont conseillé de m’inscrire en prépa pour me laisser le plus possible de portes ouvertes. Je suis entrée en classe prépa à Angers. Cela a été deux années difficiles par l’éloignement avec ma famille (c’était la première fois que je les quittais à Saint-Brieuc), mais aussi la culpabilisation permanente de ne pas travailler assez. En prépa, on vit pour ça, on ne pense qu’à ça. C’était épuisant. À l’issue du tour de France des concours, j’ai eu un coup de cœur pour la Montpellier Business School tant pour son classement que la qualité de l’accueil et la ville. Je ne regrette pas. Aujourd’hui, je suis en stage pendant mon année de césure dans une entreprise nantaise avant de poursuivre mon master en alternance. Article 1 m’a beaucoup aidée pour apprendre à bien rédiger mon CV, mes lettres de motivation et trouver un stage. J’ai gagné en confiance, cela a été très bénéfique pour les entretiens. À l’avenir, j’ai encore beaucoup d’envies dont celle de la mode qui me passionne toujours. J’ai créé un blog Pepswave. Demain, peut-être que je m’orienterais vers le commerce international ou que je me spécialiserais dans ce domaine, je ne sais pas encore. Il faut se laisser le temps. Pour moi, la réussite, c’est une somme de petites actions au quotidien. C’est très personnel. À chacun de déterminer sa propre voie.
