Tout savoir sur Article 1
Article 1, c’est un ancrage délibéré au cœur de ce qui fonde notre République : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » (Art. 1 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen). A la relecture de la seconde phrase de cet article, nous avons mesuré à quel point notre projet s’inscrivait dans un principe de justice fondamental. Si les « distinctions sociales » ne sont pas le reflet d’une contribution à « l’utilité commune », alors elles sont illégitimes.
Pourquoi Article 1 ?
Article 1 fait référence aux articles premiers des textes fondateurs de notre société et de notre modèle républicain.
En tout premier lieu, notre référence est celle de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. »
Mais les articles 1 d’autres textes peuvent nous inspirer : la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, de la Constitution de 1958, ou d’autres Constitutions célèbres de notre histoire (par exemple celle de 1791)
Tous ces textes, dont nous assumons l’héritage, ont un article 1 qui proclame l’égalité comme la valeur fondatrice de notre modèle de société. Egalité devant la loi, égalité en droits et devoirs, qui ne signifie pas qu’il n’existe pas de différences, mais qui rappelle que les distinctions ne peuvent pas, ne doivent pas, être fondées sur l’origine (sociale, économique, géographique, culturelle).
En choisissant Article 1, nous affirmons notre conviction : pour réussir à créer une société dans laquelle chaque talent peut se reconnaitre et s’épanouir, nous devons faire en sorte que chaque jeune français puisse choisir son avenir, quelque soit son projet de vie, sans biais lié à sa naissance.
Nous pourrions écrire notre Article 1. Mais peu importe la rédaction, ce nom incarne notre ambition, et c’est à chacun de nous de dire comment mettre en oeuvre les valeurs de justice, d’égalité, de fraternité et de liberté sur lesquelles nous nous fondons.
En favorisant l’émancipation et la réussite de chacun selon son potentiel et ses aspirations, indépendamment de ses origines et de sa naissance, nous voulons rappeler le sens de cet Article 1, qui pose l’exigence de justice et d’égalité comme le socle préalable de notre modèle républicain.
Prendre le pouvoir sur l’Avenir
Notre nom, Article 1, a une résonnance politique. Nous l’assumons, parce que nous voulons faire de la mobilité sociale un enjeu public et médiatique, et car nous voulons accroitre la mobilisation à nos côtés des partenaires publics, des écoles et des entreprises.
Cependant, nous avons choisi d’accompagner ce nom symbolique avec la baseline « Prendre le pouvoir sur l’avenir » pour rappeler ce que nous sommes : un mouvement positif, orienté vers la jeunesse, axé sur l’action, le tissage de rencontres improbables et l’enpowerment des jeunes concernés.
« Prendre le pouvoir sur l’avenir » peut se lire comme une démarche individuelle. Il s’agit d’aider chaque jeune talent à choisir son avenir. Avec, dès le lycée, l’accès à l’information et à l’accompagnement qui lui permettront de mener des études supérieures ambitieuses et d’accéder à un avenir professionnel épanouissant.
Nous voulons bien sûr faire en sorte qu’ils obtiennent des diplômes à forte valeur ajoutée sur le marché de l’emploi, mais aussi faire en sorte qu’il aient accès aux clés de la réussite que l’on apprend pas toujours à l’école : l’accès à un réseau, des compétences transversales, la confiance en eux et en leur projet.
Mais « Prendre le pouvoir sur l’avenir » peut et doit se lire comme une ambition collective. Il s’agit – aussi – de faire en sorte que notre pays reprenne le pouvoir sur son avenir :
- en donnant leur chance à toute la jeunesse, qui apportera et exprimera demain ses talents, pour faire la richesse de nos entreprises et de notre pays ;
- en prouvant que notre modèle républicain, et son triptyque liberté / égalité / fraternité, est une promesse que l’on peut concrétiser.
Article 1 – Les textes fondateurs
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
Art. 1er. Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789
Tous les citoyens sont admissibles aux places et emplois, sans autre distinction que celle des vertus et des talents.
Art. 1er. Constitution 1791
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Art. 1er. Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
Art. 1er. Constitution 1958