76% des FRANÇAIS estiment qu’avec la pandémie, la situation des jeunes en matière d’emploi s’est dégradée.
51% des actifs se disent intéressés par le mentorat pour aider cette jeunesse en détresse.
(sondage Ipsos pour Article 1)
Paris, le 30 septembre 2021 – Ce vendredi 1er octobre, Article 1 casse les codes et lance DEMA1N.org, la première plateforme digitale dédiée au mentorat. Une solution simple et gratuite de mise en relation entre des jeunes qui ont besoin d’aide pour leurs études ou intégrer le milieu du travail et des actifs solidaires, désireux d’agir à leur niveau. Ouverte à tous les étudiants, DEMA1N.org est la solution de changement d’échelle du mentorat. Aujourd’hui, le mentorat est peu connu des Français. Pourtant son efficacité est prouvée : il fait diminuer de 30 % le risque de décrochage en première année d’enseignement supérieur et augmente de 18 % les chances d’accéder à un emploi au bout de six mois en fin d’études (source : Sénat – rapport septembre 2021).
« Dans le cadre du dispositif 1 Jeune 1 Mentor, Le Gouvernement nous a fait confiance en nous donnant les moyens d’accompagner 20 000 jeunes en difficulté sur le chemin de la réussite de leurs études ou de l’insertion professionnelle par la voie du mentorat. Nous avons travaillé d’arrache-pied tout l’été pour créer l’outil le plus adapté possible. DEMA1N.org, c’est la simplicité et la gratuité d’une solution offerte à tous les étudiants désireux d’être mentorés d’une part et aux actifs qui souhaitent les accompagner » expliquent Benjamin Blavier et Boris Walbaum, co-fondateurs et co-présidents d’Article 1.
UN COMMUNIQUÉ DE PRESSE EN 6 PARTIES »
- Pour une large majorité de Français, la situation de la jeunesse est alarmante !
- DEMA1N.org va permettre de créer 20 000 binômes en quelques mois
- Une connaissance encore limitée du mentorat par les Français, mais une perception très positive
- Le mentorat, une réponse à la quête de sens des adultes en activité professionnelle
- DEMA1N.org, c’est quoi ?
- L’impact du mentorat en chiffres
* Étude IPSOS pour Article 1 – conduite du 17 au 20 septembre 2021 auprès de 2 000 personnes dont 1.310 actifs.
** Études d’impact Article 1 et Rapport d’activité 2019 Article 1
NB : Article 1 met à disposition des médias les résultats de l’étude ainsi que des témoignages de mentorés et de mentors.
- Pour une large majorité de Français, la situation de la jeunesse est alarmante !
En tant qu’association d’égalité des chances, Article 1 est en première ligne pour constater l’urgence dans laquelle se trouve la jeunesse aujourd’hui… une situation exacerbée par la crise sanitaire et à laquelle il faut apporter des solutions rapidement.
Pour conforter ses perceptions issues du terrain, elle a confié à l’institut IPSOS le soin de mener une étude auprès des Français et des actifs sur leur perception de la situation des jeunes en 2021, et du mentorat comme moyen de favoriser leur insertion professionnelle*.
De manière générale, les Français considèrent que la jeunesse est en situation difficile.
En matière d’emploi plus spécifiquement, les sondés tirent un constat alarmant pour la jeunesse en 2021, notamment en matière d’emploi.
- 76% des sondés estiment qu’avec le COVID-19, la situation des jeunes en matière d’emploi s’est dégradée.
- Près des trois-quarts (71%) des Français considèrent qu’il est difficile en 2021 pour un jeune de trouver un emploi, de s’insérer dans le monde du travail et 54% estiment que c’était plus simple à leur époque.
- DEMA1N.org va permettre de créer 20 000 binômes en quelques mois
Article 1 œuvre depuis 15 ans en faveur de l’égalité des chances.
Le mentorat fait partie des solutions que l’association déploie pour permettre à des jeunes issus de milieux populaires de réussir leurs études et d’accéder à des carrières professionnelles qui correspondent à leurs ambitions, loin des déterminismes sociaux.
Chaque année depuis plus de 15 ans, Article 1 accompagne près de 2 000 binômes mentors-mentorés. Avec sa plateforme DEMA1N.org, elle dispose aujourd’hui des moyens et de l’expertise nécessaire pour former et accompagner 20 000 binômes. Un véritable changement d’échelle pour aider tous les étudiants qui le souhaitent à préparer leur avenir.
- Une connaissance encore limitée du mentorat par les Français, mais une perception très positive
Le changement d’échelle passe par la notoriété du mentorat, une solution finalement insuffisamment connue.
- En effet, moins de la moitié des Français (47%) et des actifs (48%) en ont entendu parler, et seuls 1 sur 10 de manière précise.
Pourtant, une fois que le mentorat est expliqué, il en résulte une perception très positive :
- 8 Français sur 10 le trouvent utile et pensent qu’il faudrait davantage le faire connaître.
- Les principaux bénéfices relevés par les sondés sont l’apport de conseils pratiques (à 86%), différents de ceux que Pôle Emploi peut donner (81%), un soutien moral en cas de difficulté (82%) pour donner confiance en lui au jeune (81%).
- De manière plus générale, le mentorat est vu comme un moyen d’aider les jeunes qui n’ont pas de relations/piston (80%), et de créer du lien entre les générations (pour 80%).
- Le mentorat, une réponse à la quête de sens des adultes en activité professionnelle
Du côté des personnes actives susceptibles de contribuer au mentorat, les arguments en faveur de leur investissement sont nombreux. Qu’il s’agisse de donner du sens à sa carrière, de mettre à profit ses compétences dans une optique de solidarité ou encore de donner de son temps pour épauler les jeunes générations, le mentorat est une réponse particulièrement à propos dans le contexte actuel.
- La moitié des actifs sondés (51%) se disent intéressés par le mentorat.
- Les deux-tiers (66%) souhaiteraient que leur entreprise propose du mentorat.
- Les deux-tiers des personnes intéressées le sont pour une durée de 6 mois, et davantage si cela est plus court. Au-delà de 6 mois, les intentions chutent, ils ne sont plus que 55%, et plus que 44% au-delà d’un an.
- Ils préfèrent largement choisir le jeune parmi plusieurs profils (67%) plutôt qu’on le choisisse pour eux (18%). Ils apprécieraient que les critères extra-professionnels soient pris en compte dans le matching (pour les 3⁄4, à 74%).
- Ils trouvent pratique la plateforme digitale (à 85%), et souhaitent une plateforme entièrement gratuite à 75%.
- Les principales motivations résident dans le fait de se sentir utile et de donner du sens (53%), la volonté de donner (36%) aux jeunes, catégorie qu’ils n’estiment pas assez aidée en France (33%).
- Très peu déclarent vouloir le faire par intérêt personnel pour leur carrière, mais 83% estiment en revanche que cette expérience est un atout pour un mentor dans son CV.
- DEMAIN.org, c’est quoi ?
DEMA1N.org est la seule plateforme digitale, facile d’accès et gratuite, pensée pour rendre le mentorat accessible à tous.
En quelques clics, sur DEMA1N.org, le mentor et l’étudiant remplissent leur profil. Ils suivent un petit module de formation. Mentor et mentoré sont ensuite “matchés” par les équipes d’Article 1 en fonction de la concordance des besoins de l’étudiant et des compétences du mentor. Des facteurs tels que des hobbys en commun peuvent être pris en compte, pour faciliter la relation. Chaque binôme est ensuite libre de s’organiser comme il le souhaite (échanges en visio, en présentiel, par mail…). On estime à 3 heures par mois la durée moyenne d’accompagnement. En cas de besoin, les équipes d’Article 1 peuvent intervenir à tout moment. Des temps collectifs sont proposés dans les antennes de l’association.
- L’impact du mentorat en chiffres
Sous l’effet du mentorat, l’association Article 1 observe un impact bénéfique significatif, lui permettant d’appeler à développer cet outil au service de la transformation sociétale qui s’impose.
RÉUSSITE DANS LES ÉTUDES
- La réussite en première année de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) augmente de 12 % par le biais du Mentorat et le taux d’abandon baisse de 32 %.
- En moyenne, le taux de réussite en 1ère année de CPGE est de 80,4 % contre 71,4 % au niveau national, soit une différence de 9 points.
- Rappelons en outre que le profil des étudiants de CPGE est en moyenne bien plus favorisé que celui des mentorés, à réussite scolaire comparable.
UNE INSERTION PROFESSIONNELLE PLUS RAPIDE ET DE MEILLEURE QUALITÉ À NIVEAUX D’ÉTUDES CONSTANTS
- Au niveau Bac +5 et plus
- La probabilité d’être en emploi 6 mois après la sortie des études augmente de 28 %. Alors que le taux d’emploi attendu est de 67%, le taux d’emploi observé est de 85,9%.
- La probabilité d’être en emploi un an après la sortie des études augmente de 9 %. Alors que le taux d’emploi attendu est de 82%, le taux d’emploi observé est de 89,5%.
- Au niveau Master
- La probabilité d’être en emploi après un master augmente de 14 %. Alors que le taux d’emploi attendu est de 75,8 % (source Apec baromètre 2018 par filière de Master), le taux d’emploi observé sur l’ensemble des mentorés en tenant compte de la composition de l’échantillon interrogé est de 86,7 %.
- Ils sont 82,9 % à avoir accédé dès leur premier emploi à un poste rattaché à la catégorie des cadres et professions intellectuelles supérieures.
- La valeur du salaire moyen augmente de 15 %. Alors que le salaire moyen attendu est de 29,3 K€, celui-ci est de 33,6 K€ parmi l’ensemble des anciens associés diplômés de Master en 2016, soit une différence de 4,3 K€.
- La satisfaction à l’égard de la situation professionnelle augmente de 18 %. La note moyenne de satisfaction à l’égard des différentes caractéristiques de la situation professionnelle est supérieure de 12 points en pourcentage pour les jeunes mentorés (score de 7,9 contre 6,7 sur 10 parmi les diplômés de Master issus de tous milieux sociaux).
Article 1 souligne par ailleurs l’effet mobilisateur du mentorat sur les personnes qui accompagnent des jeunes, puisqu’il renforce le sentiment d’utilité sociale, pour 81 % des mentors et développe la sensibilité aux valeurs de solidarité pour 79 % (source Article 1). Le mentorat permet d’aider les mentorés, à mieux exprimer leurs aspirations (pour 80,6 % d’entre eux) et de se sentir soutenus (81,5 %).