La parole est à nos Mentors à l’occasion du #MentorImpactDay, une journée inédite pour remercier les Mentors de leur soutien dans la réussite de milliers de jeunes en France.
Aujourd’hui Expert Technique chez SFR, Didier a connu un parcours académique qu’il qualifie lui-même de “chaotique”. Fort de cette trajectoire non-linéaire, il a décidé de s’engager en tant que Mentor au sein du programme Mentorat de l’association Article 1, qui permet à plus de 2000 bénévoles d’accompagner individuellement des étudiants issus de milieux populaires dans leur réussite scolaire et professionnelle.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours académique et/ou professionnel ?
J’ai eu un parcours un peu chaotique. Jeune, j’avais quelques difficultés lors de ma scolarité. Après un CAP, j’ai rejoint le cycle long pour passer un Baccalauréat sciences et technologies industrielles en génie électronique (ex BAC F2) puis la Fac et un IUT GEII.
J’ai commencé à travailler et en parallèle, je me suis remis à niveau pour préparer un concours afin de rentrer en école d’ingénieur Telecom. Par le biais d’un plan social, j’ai pu effectuer un cycle d’ingénieur intensif. J’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur à l’IMT de Lilles. J’ai ensuite pris un congé sans solde pour passer un DESS (Master2) en e-commerce international.
Actuellement, je travaille chez SFR comme Expert Technique.
Comment avez-vous entendu parler de l’association Article 1 et de son programme Mentorat ?
J’ai adhéré à ce programme dès son origine, lorsqu’il a été présenté il y a plus de 15 ans par Benjamin Blavier alors salarié chez SFR et aujourd’hui co-président de l’association Article 1. J’ai accessoirement adhéré à de nombreux projets fabuleux que montait Benjamin.
A l’époque, l’association s’appelait « Passeport Télécom » puis « Passeport Avenir ». Aujourd’hui, ce programme est porté par Article 1, toujours avec le même succès.
Quelles sont les raisons qui vous ont encouragées à vous engager en tant que mentor ?
J’ai toujours aimé accompagner des étudiants dans leur cycle d’étude, dans le cadre de leurs stages en entreprise ou en alternance. Je trouve ce partage intéressant car on n’imagine pas tout ce que l’on a à apporter aux étudiants. Cela peut-être des choses évidentes et simples pour nous mais qui ne le sont pas encore pour eux, notamment dans le monde professionnel.
Pouvez-vous nous décrire le profil de l’étudiante que vous accompagnez ainsi que la relation mentorale que vous entretenez tous les deux ?
Il y a autant de profils de mentorés que de mentors. Depuis le début de cette année, j’accompagne Mariémou D. Dans ce contexte sanitaire, nous ne nous sommes pas encore rencontrés physiquement, mais nous échangeons par mail, téléphone et messagerie…timidement car c’est le début.
Mariémou est étudiante à l’INSA de Lyon en Génie mécanique. Elle est originaire du Sénégal et se retrouve donc un peu éloignée de sa famille. Il se trouve que j’encadre une alternante dans mon entreprise qui est également originaire du Sénégal. J’ai ainsi pu les mettre en contact.
Quels sont les impacts du Mentorat dans votre parcours ?
Si on parle d’impacts, ils ne sont que positifs. C’est avant tout une rencontre chaque fois différente. On s’aperçoit que grâce à son propre parcours, nous avons beaucoup à apporter à un étudiant qui découvre le monde du travail.
Encouragez-vous vos pairs à vous engager en tant que Mentors ?
Bien sûr ! Dès que j’ai l’occasion d’en parler. C’est un point important car de nombreux salariés sont prêts à s’engager. Une des forces du programme Mentorat c’est qu’il est proposé par l’entreprise. C’est pour cela que la communication vers les salariés est essentielle.